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Ni Macron, ni Le Pen : Non au chantage électoral, organisons notre colère !

Le second tour des élections présidentielles opposera deux candidats ultra-capitalistes : Macron et Le Pen.


En l'absence de perspective de classe pour ce second tour, le prochain chef de l'Etat doit être aussi mal élu et illégitime que possible. Pas une voix pour l'extrême-droite raciste et la République ultra-liberale et policière. Ni Macron ni Le Pen !

Sur les 20 dernières années, le "barrage" au fascisme s'est traduit par la compromission des organisations de gauche avec des forces tout aussi réactionnaires ou ultra-liberales. Cette stratégie, ainsi que l'absence d'une autonomie du mouvement ouvrier, a non seulement piégé le vote ouvrier et populaire et... fait monter l'extrême droite jusqu'à rendre possible sa prise du pouvoir. Rappelons que durant ces 5 dernières années, les conditions de vie des travailleurs se sont significativement dégradées. Les inégalités ont explosé, la fortune des milliardaires français a augmenté plus rapidement en 19 mois qu'en une décennie entière. Dans le même temps, nos droits et libertés ont été mis à mal par un pouvoir qui a par ailleurs délibérément tenté d'attirer l'électorat d'extrême-droite.


Parallèlement, la répression policière, sociale et politique contre les mouvements sociaux et le monde du travail s'est amplifiée : contre les travailleurs syndiqués, et tous les travailleurs en lutte, en premier lieu durant le mouvement des gilets jaunes. Mais elle s'est aussi intensifiée contre les privés d’emploi, qui font face à des contrôles toujours plus intrusifs de la part de l’administration. En développant les Centres de rétention administrative contre les travailleurs sans-papiers, Macron a également montré qu'il ne se distinguait pas tant que cela de Le Pen. Enfin, ils voudraient faire payer à notre classe les conséquences de la guerre impérialiste en Ukraine.


Face au chantage du “devoir électoral” nous opposons la lutte et l’organisation. Rappelons que l'abstention fait 26% et touche surtout les ouvriers et les classes populaires de manière générale. Par ailleurs, 42% des 18-24 ans et 46% des 25-34 ans se sont abstenus dès le premier tour. Comme nous l'écrivions avant le premier tour : "À n’en pas douter, l’abstention sera massive, conséquence de l’absence de perspectives politiques données aux luttes des travailleurs qui peinent à converger vers un intérêt commun, symptôme d’un affaiblissement de la conscience de classe." Plus que jamais, il est primordial que tous les travailleurs qui refusent de choisir entre la droite extrême et l’extrême droite organisent leurs colères.


Nous ne pouvons compter que sur notre solidarité, sur nous-même, sur nos organisations syndicales et ouvrières, pour affronter le pouvoir des capitalistes.


Pour une véritable démocratie : pouvoir aux travailleurs !

Communisme ou barbarie !

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