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Le système capitaliste est en agonie

La crise que traverse la société capitaliste partout à travers le monde se manifeste par des faits que nous connaissons tous, et qui se produisent et se reproduisent depuis l'apparition de ce mode de production. Cette agonie du système capitaliste s'accentue au fur et à mesure qu'entre les mains du patronat s'accumulent les richesses produites par la classe ouvrière.

Notre ère est celle du dernier stade du capitalisme, l’impérialisme, fondé sur la domination de l’économie par les monopoles. C’est l’ère de la guerre, mais aussi celle de « l’antichambre de la Révolution socialiste ».

L’intensification de l'exploitation partout à travers le monde, le chômage, les guerres, la misère, ne sont pas des dommages collatéraux mais forment un ensemble systémique, inhérents au capitalisme. Ces facteurs objectifs démontrent le haut niveau de contradictions et d’affrontements entre le prolétariat et la bourgeoisie qui se développent continuellement et s’accélèrent depuis la fin du socialisme réel. Toutefois le système capitaliste ne s'effondrera pas de lui-même. C'est bien le facteur subjectif, c’est à dire l'organisation, la lutte, l'action des travailleurs qui portera le coup fatal, l'inévitable renversement du capitalisme.

Ce que le prolétariat gagne et arrache à la bourgeoisie au prix de luttes terribles est remis en question dès que la victoire est prononcée. Toutefois, ce que gagne le prolétariat dans la lutte n'est pas simplement la dignité et des acquis sociaux. Ce que gagne le prolétariat c'est une conscience de classe toujours plus aiguisée, la certitude que l'unité de la classe ouvrière et la constatation de sa propre force amène la possibilité de renverser la société.

Cependant, force est de constater les reculs successifs du mouvement ouvrier organisé sur les dernières années et les victoires de la bourgeoisie dans la destruction de nos conquis sociaux et la défaite du mouvement ouvrier.


 

Le capitalisme ne peut pas être aménagé, humanisé ou réformé. Nous tirons les leçons de l'histoire et des apports théoriques et pratiques des grands penseurs de la classe ouvrière, en particulier Marx, Lénine. Le capitalisme continue de pourrir, les monopoles sont chaque jour plus puissants et ils structurent l'économie de tous les pays. Les Etats impérialistes au service des banques et des monopoles permettent à tous les capitaines d'industrie, aux armadas d'actionnaires, non seulement de se partager les branches de production, de soumettre toujours plus les travailleurs mais de commanditer les guerres de ressources naturelles et l'expropriation des peuples.

 

L’objectif des communistes n’est pas de gagner des droits par des négociations de couloir. L’objectif est de prendre le pouvoir politique pour détruire l’Etat bourgeois et construire une société nouvelle basé sur les travailleurs

 

Depuis son avènement, le mouvement ouvrier a toujours été conscient de la nécessité impérieuse d'exister de manière autonome des autres forces sociales qui existent dans notre société.

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La nécessaire organisation de la colère ouvrière

 

« L’émancipation des travailleurs sera réalisée par les travailleurs eux-mêmes »

L’existence de la classe ouvrière doit être réaffirmée en tant que classe organisée et non plus seulement en tant que classe exploitée et expropriée des richesses qu'elle crée.

La constitution historique de partis ouvriers a par le passé permis au prolétariat de se reconnaitre comme une force sociale à part entière. En URSS et dans les pays socialistes, la classe ouvrière a ouvert temporairement une brèche qui a mis fin à l'exploitation et à un système dont les moyens de production de l'humanité sont la propriété d'une minorité.

Des Communistes orphelins d’un Parti de classe

 

Dans notre pays, le Parti communiste français a joué un rôle majeur pour la classe ouvrière. Si son histoire complexe doit être étudiée avec rigueur, nous ne pouvons que constater que le PCF ne remplit plus aujourd’hui – et depuis plus de 30 ans - son rôle d’organisation des travailleurs dans une perspective révolutionnaire de rupture avec le capitalisme.

 

Le programme politique du PCF a suivi la même trajectoire que sa composition sociale. Dans le même temps que le nombre d'ouvriers diminuait dans ses rangs la ligne politique du PCF s’est éloignée de la rupture avec le capitalisme pour défendre un aménagement et une humanisation du système capitaliste.

 

Cette déviation n’est pas spécifique au cas français. Le réformisme, l’opportunisme, l’eurocommunisme ont joué un rôle clé dans la mutation idéologique et sociale du parti de la classe ouvrière. La victoire de la contre-révolution en 1991 a accéléré cette transformation des partis ouvriers en des partis bourgeois. Rappelons toutefois que l’affrontement entre les réformistes et les révolutionnaires a toujours eu cours dans le PCF. L’exemple de la lettre interne au Comité central du PCF de novembre 1981 révèle l’existence d’une fraction de classe au sein des instances dirigeantes du PCF opposée à l’eurocommunisme et à l’assimilation de notre Parti au système politique bourgeois.

 

La dégénérescence continue depuis les années 70-80 du PCF s’est doublée de l’incapacité des autres organisations a pouvoir reprendre la place que le PCF occupait, laissant un vide abyssal dont seul la bourgeoisie et les partis réactionnaires y trouvent leur compte.

 

Cette situation permet à la bourgeoisie par le biais de ses médias et de ses organisations (syndicats, partis politiques) de nier l’existence même du prolétariat et/ou d'affirmer que son aspiration révolutionnaire a disparu, dissoute dans les intérêts nationaux.

 

Éclatés, isolés, divisés sur les perspectives et priorités politiques qu'il serait nécessaire de proposer aux travailleurs, les communistes sont véritablement orphelins du parti révolutionnaire. Dans de nombreux cas, les communistes sont même chassés et purgés des structures du PCF et du MJCF.

Aujourd’hui, nous constatons le renforcement depuis plusieurs années des positions de classe dans différents pays. Les exemples des PC grecs, italiens, turcs, mexicains, indiens, le regroupement en Europe de PC autour de l’Initiative des Partis Communistes et ouvriers d’Europe - sur une base antirévisionniste, anti-opportuniste et fondamentalement liés au marxisme-léninisme - ainsi que le renforcement de la Fédération Syndicale Mondiale démontrent le retour de la classe ouvrière sur les scènes nationales et internationale.

 

Aujourd’hui, dans ce puissant centre de l’impérialisme qu’est la France, nous ne pouvons plus accepter cette situation de désarmement idéologique et pratique.

 

Le réformisme est une maladie d'un prolétariat qui se laisse influencer par des éléments de la petite bourgeoisie, des représentants de la classe ouvrière corrompus. Les Communistes doivent dévoiler l'idéalisme qui est rependu par les partis politiques « progressistes » ou « de gauche ». Cette fausse ligne de clivage a trop longtemps enfermé les Communistes dans une perspective qui nous a fait oublier cette vérité essentielle : la conquête du pouvoir par le prolétariat ne peut se faire que par la réappropriation révolutionnaire des moyens de production.

 

Orphelins de l’URSS, de l’Internationale Communiste, d’un Parti de classe dans notre propre pays, les communistes doivent se regrouper et faire entendre la voix de la colère ouvrière et populaire. Cette existence politique doit se matérialiser à minima par une propagande politique commune, par une action politique coordonnée et doit se donner les moyens ou à minima créer les conditions qui permettent la construction du parti de la classe ouvrière. Il est nécessaire de faire entendre la voix des travailleurs et de leurs intérêts qui sont fondamentalement révolutionnaires.

 

Les Communistes attachent une grande importance aux moyens de lutte du prolétariat : l'action collective, la mise en place d'un rapport de force, la construction des revendications, la perspective révolutionnaire.

 

L'action quotidienne des militants dans les luttes de travailleurs permet de construire et d'entretenir des centres de résistance aux empiècements du capital et c'est en cela que Lénine considère les syndicats comme les véritables écoles du communisme.

 

Ce n’est toutefois pas suffisant. Être Communiste c'est construire et forger le parti de la Classe ouvrière afin d'en faire l'outil approprié qui permette non seulement d'unir les travailleurs et de défendre l'intérêt de la classe mais aussi de donner des perspectives politiques, d'apporter des réponses par sa propagande et son action politique quotidienne.

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Qui sommes-nous ?

 

Nous sommes des travailleurs vivant en France, (en emploi, en formation, précaire, privé d'emploi, retraité, étudiant) tirant la conclusion de l’absence d’un Parti Communiste et soulignant la nécessité de poser des positions communistes.

 

Nous partageons de nombreux éléments d'analyses sur la situation actuelle et l'état avancé des luttes de classes à travers le monde, nous partageons un grand nombre de pratiques militantes qui sont celles du marxisme-léninisme, tant sur le plan de la structuration de l'organisation (centralisme démocratique), que sur le plan du programme révolutionnaire (dictature du prolétariat, socialisme-communisme).

 

Nous partageons également le rejet des « étapes » dans la prise du pouvoir. Nous disons qu’il est possible et nécessaire de passer directement du système capitaliste au socialisme, phase immature du communisme. Nous mettons en évidence le caractère ouvrier de classe de l’Etat tout au long de la longue période de formation de la nouvelle société communiste, la base économique et sociale de la lutte des classes qui se poursuit même sous le socialisme.

 

Nous rejetons l’auto-phobie et l’autoflagellation vis-à-vis de l’URSS et des pays socialistes, nous défendons la mémoire et la contribution des expériences socialistes réelles et analysons les causes de la contre-révolution de 1991.

 

Nous luttons pour l’abolition de toutes formes d’exploitation et d’oppression, pour une nouvelle organisation de la société où les moyens de production et la terre seront propriété sociale, avec une planification centrale de l’économie et avec une participation active des travailleurs à l’organisation et à la direction de la production.

 

Nous affirmons que la classe ouvrière est la seule force sociale capable d’organiser l’économie et la société sur la base de l’objectif de la satisfaction des besoins sociaux. C’est la seule classe qui peut accomplir et garantir les intérêts de l’ensemble des couches populaires dans notre pays.

 

L’Etat ouvrier est nécessaire jusqu’à la transformation de tous les rapports sociaux, à l’élimination complète de toutes les formes d’inégalité, à la formation de la conscience communiste dans l’immense majorité des travailleurs. La dictature du prolétariat est nécessaire et doit se baser sur le noyau du pouvoir ouvrier qui est l’assemblée des travailleurs dans chaque unité de production, chaque service social et administratif, ces assemblées élisent leurs représentant aux organes du pouvoir, de bas en haut, avec le droit de les contrôler et de les révoquer.

Que voulons-nous ?

 

La situation des Communistes en France n’est plus tolérable et acceptable aujourd’hui. Les récents événements sociaux qui secouent notre pays démontrent que la classe ouvrière a besoin de sa propre voix, de sa propre organisation politique. Nous luttons pour un mouvement ouvrier ayant une direction unique contre la classe capitaliste, ses gouvernements et son Etat en général : un mouvement ouvrier qui agit conjointement avec les forces populaires, qui lutte pour le renversement du système qui permettra la satisfaction des besoins du peuple et des travailleurs.

 

Nous disons qu’il manque un Parti de classe, de type nouveau et d’avant-garde dans notre pays. Il est donc nécessaire d’établir dès maintenant un centre de militants communistes pour construire collectivement des moyens de réflexion et d’action pour développer le facteur subjectif (mouvement ouvrier et son alliance sociale avec les couches populaires), lutter au quotidien pour jouer un rôle d’avant-garde d’organisateur de la lutte pour le renversement révolutionnaire du système capitaliste et pour la construction du socialisme-communisme.

 

Bien qu’insuffisante en soi, notre regroupement et la construction d’outils nationaux est une première étape concrète et sérieuse, un premier pas dans le regroupement, l’harmonisation et l’unification idéologique de tous les communistes à la recherche d’analyses et de mots d’ordre, de sources de réflexions théoriques et pratiques, de perspectives politiques.

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