Cette nuit, vers 2 heures du matin, les militants de la flottille de la liberté ont vu leur bateau pris d'assaut par l'armée israélienne. Une agression injustifiable de plus de la part d'une entité coloniale et génocidaire.
Partis de Sicile le 30 Mai, avec un équipage de 12 personnes dont 6 français et des personnalités telles Rima Hassan et Greta Thunberg, le navire "Madleen" s'était fixé pour objectif d'apporter du ravitaillement humanitaire à Gaza.
L'initiative de la flottille de la liberté, qui existe depuis 2010, vise à briser le blocus illégal et inhumain que l'État colonial israélien impose à la bande de Gaza depuis 2007.
Lors de la première tentative, en 2010, l'armée israélienne avait abordé un des navires participants nommé Navi Marmara, tuant 10 personnes.
Depuis l'année dernière une nouvelle flottille de la liberté s'est rassemblée en Turquie mais n'a jamais pu appareiller car Israël a fait usage de nombre de pressions et de menaces afin que les navires ne soient pas autorisés à prendre la mer. Le mois dernier un nouveau navire, le "conscience" a tenté à son tour de forcer le blocus mais a subi une attaque par drone au large de Malte, détruisant ses machines, heureusement sans faire de blessés.
Hier soir, l'État israélien a une fois de plus démontré à la communauté internationale son mépris absolu des lois et normes internationales en s'attaquant à un navire humanitaire dans les eaux internationales et kidnappant son équipage.
Les militants de la flottille de la liberté savaient les risques encourus car Israël avait lancé des menaces sans équivoque contre leur navire au cours de la semaine passée. Des personnalités politiques et soutiens indéfectibles de l'entité sioniste, tel le fasciste Meyer Habib, ont publiquement souhaité que les militants arrêtés soient jetés dans les geôles israéliennes. Les plus haineux des pro-israéliens sur les réseaux sociaux n'hésitant pas non plus à appeler au meutre.
Malgré le fait que tous les médias ont jeté l'opprobre sur les soutiens de la Palestine depuis 19 mois et la répression systématique dans tous les pays des militants, les volontaires de la flottille de la liberté ont permis à leur niveau de démontrer que la solidarité des peuples avec la Palestine ne peut être stoppée.
Ils peuvent nous arrêter, nous condamner, rien n'y fera. Il y aura d'autres flottilles encore et encore jusqu'à ce que le blocus s'effondre.
La répression d'une mission civile, à but strictement politique et humanitaire, démontre une fois de plus que la barbarie se situe du côté des sionistes et de tous leurs soutiens internationaux dont notre pays.
À une heure où certaines chancelleries occidentales commencent à émettre des protestations timides sur le plan diplomatique, cela montre une fois de plus qu'il ne s'agit que de discours hypocrites, jamais suivis d'actes ou de sanctions.
En témoignent les récentes livraisons d'armes stoppées à Fos sur mer par l'action des dockers menés par leur syndicat CGT, rejoints à la suite par leurs camarades de Gènes et leur syndicat USB, tous deux affiliés à la Fédération Syndicale Mondiale.
Sébastien Lecornu, interrogé sur la vente d'armes a un pays en plein génocide, a même assumé la position impérialiste de l'Etat français.
Exactement dans la même période, le même État français intensifie la repression contre les militants et organisations qui ont participé depuis plus d'un an et demi à structurer un mouvement de solidarité avec la Palestine.
En particulier, tous ceux qui dénoncent l'impérialisme, mettent en lumière les liens structurels entre les intérêts des grands monopoles français de l'armement, de l'energie, du commerce, du transport, du bâtiment etc, avec l'existence de l'entité sioniste ; tous ceux qui démontrent son rôle de gendarme de l'imperialisme dans la région ; tous ceux qui étalent sur la place publique les plans de “Nouveau Moyen Orient”, dont Israël est un pilier, qui se déploient au Liban, en Syrie etc. Tous ceux-là sont d'autant plus réprimés dans cette période.
Car l'État français veut désormais imposer un discours unique de charité avec une Palestine “post-genocide”. Soit les buts de guerre de leurs serviteurs sionistes n'ont pas été atteints, soit la mobilisation populaire commence à les déranger.
Ainsi le droit du peuples palestinien a resister, y compris par les armes, reste nié, la solidarité anti-imperialiste criminalisée, la France poursuit son rôle dans le genocide.
Notre camarade, Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais et combattant de la cause palestinienne, reste enfermé pour la 41e année en France à Lannemezan, pour des motifs politiques et seulement politiques. Il reste un résistant, il n'a ni plié ni renié ni abandonné ses convictions, ce que l'impérialisme ne peut tolérer.
Tout cela nous le démontre : seul le peuple sauve le peuple ! Aucune confiance ne doit être placée dans les mouvements récents de la social démocratie, qui est restée sourde et aveugle à 19 mois de génocide, mais certainement pas muette quand il a fallu hurler à l'antisémitisme et au terrorisme avec toute la réaction contre le mouvement populaire.
Aucune confiance non plus envers l'État français qui enferme résistants, influenceurs, journalistes, militants pour faire taire les voix de la lutte.
Toute la solidarité avec les initiatives militantes, toute l'unité face à la répression !
Ils pensent porter un coup à la cause palestinienne en arrêtant des militants désarmés. En réalité, il ne font que démontrer auprès de portions encore plus large du peuple qu'ils sont du mauvais côté de l'histoire, et nous donner la voie à suivre pour se tenir du bon : avec la Palestine, jusqu'à la libération complète de la mer au Jourdain.
Soyons nombreux aux initiatives de solidarité ce soir dans toutes les villes, maintenons le cap pour un mouvement de solidarité et anti-impérialiste toujours plus fort !
Liste des rassemblements en France :
Paris : Place de la République à 18h00
Aix-en-Provence : La Rotonde à 19h00
Amiens : Place de l’hôtel de ville à 18h00
Angoulême : Place de l’hôtel de ville à 18h00
Annecy : devant Bonlieu Pont Albert Lebrun à 18h00
Annemasse : Devant la mairie à 18h00
Arles : Place Lamartine à 18h30
Avignon : Place de l’Horloge à 18h00
Aubenas : Agora à 18h30
Auxerre : Préfecture à 18h00
Besançon : Place du 8 septembre à 18h00
Bordeaux : Place de la Victoire à 18h00
Bourg-en-Bresse : Préfecture à 18h00
Bourgoin-Jallieu : Place de la République, monument de la paix à 18h00
Brest : Place de la Liberté à 18h00
Briançon : Sous préfecture à 18h
Caen : Préfecture de Caen à 17h00
Chambéry : Place du palais de justice à 18h00
Châlons-en-Champagne : devant la mairie à 13h00
Dijon : Place Darcy à 18h00
Gap : Place de la république à 18h
Grenoble : Place Victor Hugo à 18h00
Istres : Plage de la Romaniquette à 17h00
La Roche-sur-Yon : Préfecture à 18h00
La Rochelle : Statue Duperré à 19h00
Le Havre : place de l’hôtel de ville à 18h00
Lille : République à 18h00
Limoges : place de la République à 18h
Lyon : Place de la Comédie à 17h00
Marseille : Vieux Port à 18h30
Martigues : Plage de Ferrières à 18h00
Metz : Colonne Merten à 18h30
Montélimar : devant le théâtre à 18h00
Montpellier : Comédie à 18h00
Montbéliard : parvis de la gare de Montbéliard à 18h00
Nancy : Place Stanislas à 18h
Nantes : Miroir d’eau à 18h
Nice : plage du Centenaire à 18h30
Orléans : Place du Martroi à 18h00
Pau : préfecture à 18h00
Périgueux : palais de Justice à 18h
Perpignan : Castillet à 18h30
Reims : mairie à 19h00
Rennes : place de la Mairie à 18h00
Rochefort : La Poste à 18h00
Rouen : Théâtre des Arts à 18h00
Saint-Étienne : Place du peuple à 18h30
Saintes : palais de justice à 18h00
Sens : sous préfecture à 18h00
Strasbourg : Place Kléber à 18h00
Toulon : Place de la Liberté à 18h00
Toulouse : métro Jeanne d’Arc à 18h00
Tulle : Rond-point de Souillac à 19h00
Valence : fontaine monumentale à 20h00
Vienne : Hôtel de Ville à 17h00