Ce mois d'octobre a concentré les événements graves.
À l'international : la guerre et l'impérialisme progressent partout : élargissement de la guerre coloniale d'Israël au Liban et menace de son extension contre l'Iran ; massacres encore inédits à Jabalia, et reprise d'intensité de la guerre entre Ukraine et Russie.
Dans notre pays également : les révoltes contre la vie chère en Martinique, ainsi que la lutte qui se poursuit en Kanaky se déroulent dans un silence presque total des media.
Un nouveau budget de guerre et de misère est mis en débat dans l'assemblée par un gouvernement encore plus extrémiste que le précédent (et certainement moins que le suivant). Avec le soutien du cartel politique Renaissance - LR - RN.
Mille attaques violentes menacent de s'ajouter à celles qui assaillent déjà notre classe et les peuples aux prises avec l'impérialisme.
Pourtant l'essentiel de l'activité politique supposée défendre le camp des travailleurs continue sa faillite électoraliste et - dans le meilleur des cas - répond aux enjeux actuels par des procédures de destitution ou de censure vouées à l'échec, sans structuration d'un rapport de force ni construction d'un mouvement de lutte et de grève offensif. Les municipales et les présidentielles sembleraient être dès aujourd'hui leur seul objectif stratégique sérieux. Et tant pis pour le mouvement des travailleurs et des travailleuses !
Voilà les deux visages de ce mois d'octobre : celui de l'offensive intérieure et extérieure débridée de la barbarie capitaliste a la veille de la 3e guerre mondiale, et celui d'une réponse politique en dessous de tous les niveaux.
C'est pourtant un mois marqueur d'espoir, symbolique des victoires et résistances passées contre la bourgeoisie en Russie, le colonialisme français en Algérie, et actuelle par l'exemple d'une année de résistance sans pareille du peuple palestinien.
Ce journal, Ligne Rouge, se donne pour mission d'apporter son humble contribution pour bousculer le statut quo, exploser les théories de la compromission, réintroduire des références communes révolutionnaires dans nos luttes, et participer à la reconstruction de notre mouvement de classe.
Il est le journal de communistes qui agissent pour le renversement du capitalisme et qui n'ont pas abandonné le socialisme-communisme comme objectif. Il sera la voix de ceux qui s'opposent à la classe bourgeoise, à l'impérialisme français en premier lieu mais aussi Nord-Americain, Russe ou Chinois. Il défendra autant que nécessaire une approche d'unité dans la lutte, de perspectives pour rassembler notre classe dans chaque escarmouche contre le capital, aussi minime, en vue de nous préparer aux grandes confrontations de notre temps.
La route est longue, peux nombreux la suivent, seul le travail permet de construire, mais comme le dit la célèbre maxime..
Là où il y a une volonté, il y a un chemin.