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Soutien aux travailleurs de la SAM, exigeons la nationalisation démocratique !

La Société Aveyronnaise de Métallurgie (SAM), sous-traitant du groupe Renault, a été déclarée en liquidation judiciaire la semaine dernière, comme tant d’entreprises rayées d’un trait de plume car ne répondant plus aux plans du patronat.

La lutte tenace des 333 salariés, avec la CGT, pour la défense de l’emploi et de l’industrie, se poursuit, notamment par l’occupation de l’usine. La SAM un exemple de la guerre sociale en cours contre notre classe, mais aussi une illustration de la combativité ouvrière face aux charognards du patronat et leurs complices, au gouvernement et dans les partis politiques.


Avec la SAM, le patronat a une nouvelle fois fais démonstration de son incapacité à faire autre chose que la recherche du profit, au mépris de la vie des familles ouvrières, au détriment du travail, de la population, du développement des territoires déjà laminés par la politique criminelle de désindustrialisation menée tambour battant depuis des décennies par les patrons et les politiques, de gauche comme de droite.


Il faut rappeler cette réalité : les patrons ont besoin de nous, mais nous n’avons pas besoins d’eux.


Le travail est seul créateur et producteurs des richesses de ce pays, accaparées par une poignée de parasites. Là se trouve l’enjeu, le seul qui importe : comment répondre aux besoins de ceux qui produisent les richesses mais sont privés des fruits du travail ?


Les 1,4 millions de travailleurs de ce secteur, avec les millions d’autres travailleurs des secteurs productifs et non-productifs, sont les mieux placés pour savoir que faire, quoi produire pour répondre, en premier lieu, aux immenses besoins sociaux.


Pour la réponse aux besoins, pour le droit au travail, le droit de vivre de son travail, le droit de vivre et travailler « au pays », la nationalisation démocratique, ou socialisation, de la SAM, mais aussi de Renault, des Fonderies du Poitou et en réalité de l’ensemble du secteur de la métallurgie, s’impose.

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