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Communisme ou barbarie : l’ordre social doit changer

La pandémie de covid-19 et la gestion de crise par le pouvoir politique et économique a dévoilé à des millions de Français l’incapacité de la société capitaliste à répondre aux besoins fondamentaux de la population.


Les maîtres du capital et leurs politiciens profitent de l’explosion du chômage, de la précarité, de la misère, de la peur, de tous les effets d’aubaine possibles et imaginables « libérés » par la crise pour accroître l’exploitation des travailleurs, restreindre les libertés individuelles et collectives.


Ainsi, les objectifs des mesures imposées en France sont simples : infantiliser la population, protéger les profits et défendre la propriété privée des grands groupes tandis que les besoins, droits et libertés fondamentales de la grande majorité de la société sont ignorés ou supprimés

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Le capitalisme est responsable et coupable


L'ordre social actuel ne sert en réalité que les intérêts d'une petite minorité, une classe sociale qui domine et dirige économiquement, et donc politiquement, notre pays. Il n'existe pas de bonne ou de mauvaise version de cet ordre capitaliste, il ne peut être réformé.


Les politiques de destruction des services publics, de privatisations, de renforcement légal de l’exploitation sont menés au seul service d’un patronat en quête permanente de profits. Ces mesures ont pour objectifs de mettre les ressources de notre pays et la main d’œuvre à la disposition des besoins insatiables des entreprises.


L’état de délabrement de notre système de santé étaient par exemple connues de tous bien avant l’épidémie. Ces insuffisances ne sont pas apparues par accident ; elles sont le résultat des politiques menées par tous les gouvernements de droite comme de « gauche » qui se sont succédés depuis trente ans : réforme du droit des malades (2002), réforme de simplification (2003), grands Plans hôpital de 2007 et de 2012, loi de modernisation du système de santé en 2016, etc…


De même, les grandes possibilités scientifiques et technologiques qui pourraient être mises au service exclusif des besoins de prévention et de soins du peuple sont la chasse-gardée des monopoles du secteur pharmaceutique. Ces entreprises dominent leur marché tout en bénéficiant des infrastructures scientifiques publiques et d’État ainsi que des recherches fondamentales publiques.


La recherche du profit et l’anarchie de la production affaiblissent ainsi les possibilités existantes de la science et de la recherche, qui auraient pu permettre une sortie de crise rapide et une réponse aux besoins fondamentaux. Cette situation met plus que jamais en lumière la nécessité de la socialisation des moyens de production, de la distribution, des services, de la planification scientifique centrale, du Socialisme.


« Plus jamais ça » : comment assurer une protection sanitaire maximale et une protection sociale intégrale ?


Des solutions immédiates aux urgences sanitaires, sociales, politiques, sont possibles et nécessaires. La réponse aux besoins fondamentaux des populations ne peut toutefois que passer par la liquidation du capitalisme, de la propriété privée des moyens et instruments de production et donc la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme.


Pour assurer une protection sanitaire maximale et une protection sociale intégrale, la société doit ainsi être réorganisée, politiquement et économiquement, sur la base de la propriété collective de tous les outils économiques. Grâce à une économie centralisée, planifiée et dirigée politiquement par ceux qui produisent les richesses, les ressources du pays pourront alors être utilisées pour les besoins et le développement de la société.


La politique doit ainsi cesser d'être accaparée par une minorité de profiteurs. La base politique du nouvel ordre social auquel nous aspirons doit être constituée par des conseils de travailleurs, élus dans chaque entreprise, service, atelier du pays. Ceux qui produisent les richesses doivent décider politiquement du présent et de l’avenir du pays.


Qu’entendons-nous par « nationalisations démocratiques » ?


Aux antipodes du capitalisme et de l’anarchie de la production qui le caractérise, le développement harmonieux d’une société nécessite donc une réorganisation de la production (et donc du processus de décision de la production) permettant de répondre aux besoins de la population.


Ce nouveau rapport de production ne peut s’imposer que par la gestion ouvrière, la prise en main de toutes les entreprises par les travailleurs, et en particulier de celles des secteurs économiques les plus importantes (Energie, Chimie, Transports, Agroalimentaire, Métallurgie, Logistique).


La question de la démocratie dans l’unité de production pose le débat de « qui » décide de telle ou telle production, de« comment se réalise cette production », de « qui » produit, « qui » profite des richesses créées. La conquête par la classe ouvrière des instruments de production – qu’elle utilise quotidiennement pour produire tous les biens, marchandises et services - passe par la mise en commun de la propriété des machines, usines, ateliers, etc.

Il ne s’agit pas d’aider à la « réorganisation » de l’économie capitaliste au nom d’un « intérêt général » qui associerait la classe ouvrière au développement du capitalisme moyennant quelques « sacrifices » de la part des classes dirigeantes. Il s’agit ici d’affronter le pouvoir des capitalistes en se réappropriant la propriété des moyens de production, en les expropriant sans compensation, et en imposant un nouvel ordre économique, et donc social et politique.

Les nationalisations démocratiques, comprises comme un processus centralisé, planifié, de masse, peuvent étendre la démocratie dans le champ économique, porter un coup à la mainmise des monopoles, casser l’exploitation capitaliste, rendre irrésistible le processus révolutionnaire de transformation de la société, imposer la dictature des travailleurs.


Renverser l’ordre social pour assurer un avenir à notre peuple

et à notre classe


Il n'y a plus de temps à perdre. Nous devons prendre les mesures nécessaires pour nous débarrasser du capitalisme. Nous aspirons au pouvoir pour établir un ordre social égalitaire, juste et libre.


Ce que nous voulons :

  • L’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme par l’expropriation économique et politique des capitalistes, la fin des oppressions, la protection de l’Humanité et de son écosystème.

  • L’établissement d’une nouvelle démocratie basée sur la propriété collective des moyens de production, sur une économie centralisée et planifiée, et sur le pouvoir des conseils de députés des travailleurs des entreprises, services, ateliers.


Ce que le nouvel ordre social permettra :

  • La mainmise des travailleurs sur la marche de la société et la réponse aux besoins fondamentaux

  • Une sécurité et une protection sociale intégrale : les besoins fondamentaux des travailleurs en termes de logement, d’accès à l'eau, à l’énergie, à l’alimentation, aux transports, à l’éducation, à la culture, aux loisirs seront gratuits et garantis par la société.

  • Une protection sanitaire maximale basée sur une nouvelle politique, centralisée et planifiée, de formation de milliers de médecins, d’infirmiers, de personne de santé, et la construction sur l’ensemble du territoire national de milliers de lits de réanimations, de nouvelles infrastructures hospitalières (hôpitaux, d’agences de santé, de cliniques)

  • La réponse aux besoins sociaux passe par une politique d’indépendance et de souveraineté industrielle, thérapeutique, alimentaire, énergétique, éducationnelle, au service exclusif des besoins sociaux et sanitaires de la population


Ce qui est possible tout de suite :

  • L’interdiction des licenciements et la mise en place de la semaine de 32h, 28h pour les travaux pénibles.

  • L’abolition immédiate de la dette publique et des dettes bancaires des particuliers.

  • L’augmentation générale des salaires et le contrôle des loyers et des prix des produits de base

  • La nationalisation démocratique, sous la direction, gestion et contrôle des travailleurs, des entreprises stratégiques (Renault, Air France, Arcelor Mittal, Total, etc) et le développement des services publics.

  • La rupture et la sortie immédiate des alliances impérialistes Union européenne, OTAN, OMC, etc..

  • La fermeture de toutes les bases militaires françaises à l’étranger, la fin du franc CFA, le retour en France de tous les soldats français stationnés à l’étranger.



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